vendredi 18 novembre 2011

D'un maringouin à un autre.......


La saison chaude au Québec nous amène les désagréments des piqûres d'insectes, lesquelles disparaissent progressivement avec la venue de la saison plus froide. Alors que les Snowbirds migrent vers les destinations plus chaudes pour l'hiver et en particulier vers la Floride, ils auront la chance de côtoyer un nouveau compagnon de plein air communément appelé « sand fly, no-see-ums, hop-a-longs et biting midge qui réside sur la Côte Est des États Unis. Pour la plupart d'entre nous qui ne sommes pas au fait de cette réalité, la rencontre aura lieu sans que nous n'y portions trop d'attention initialement. L'expérience tend à démontrer que ceux et celles qui attirent les maringouins au Québec auront le même type de rapport avec ces petites bestioles. Jour après jour certains remarquerons des petites plaques rougeâtres qui se multiplient sur certaines parties de leur corps sans avoir identifié le responsable créant des démangeaisons et de l'inconfort.

L'apparence de puces de sable peut être assimilée à celui d'une crevette minuscule. Leur longueur est typiquement moins que 1/8 pouce, les rendant souvent difficile à voir au premier coup d'œil. Les moustiquaires conventionnelles n'offrent pas le niveau de protection recherché parce que la dimension des pores du filet est trop grande pour stopper ces intrus. Leur corps est d'une couleur jaune ou brunâtre pâle et dispose de sept segments. Les puces de sable ont de longues jambes, qui leur permettent de sauter considérablement haut par rapport à leur petite stature. Elles sont appelées de cette façon parce qu'elles mordent les gens et les animaux comme une puce régulière. Quoique petites, les morsures de ces petites créatures sont tout à fait désagréables. Les morsures de puces de sable ne sont pas typiquement dangereuses. Cependant, elles peuvent créer des démangeaisons importantes et très désagréables. Gratter les morsures peut mener à l'infection et devrait être évité. Quelques puces portent des maladies qui peuvent mener à une fièvre et d'autres symptômes. Dans quelques cas, les puces de sable peuvent aussi transmettre la maladie de Charognes et Leishmaniasis, une maladie sérieuse semblable à la malaria.

Pour notre part , Claude se fait bouffer radicalement par ces bestioles tandis que Sylvie traverse les jours comme si elles n'existaient pas.

Dans nos lectures sur les moyens de minimiser la cohabitation dans le motorisé avec ces insectes indésirables, outre une quantité importante de produits commerciaux dont nous ne connaissons pas l'efficatité et les inconvénients pour notre santé, nous avons noté un astuce qui reliait l'odeur du cèdre avec la mort progressive de ces intrus, lesquels ne pourraient tout simplement pas la supporter. Nous allons donc faire le test en nous procurant des sachets de cèdres habituellement utilisés dans nos espaces de rangement. Quant aux lotions corporelles à appliquer pour nous soustraire à ces morsures, les crèmes à moustiques conventionnelles avec DEET sont suggérées mais n'ont pas eu réellement d'effet positif pour Claude.

Tant que nous allons habiter dans cette région infesté, nous n'aurons donc pas d'autres choix que de composer avec cette situation.

Rien n'est parfait.

Claude et Sylvie.

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